top of page

 

 

Expérience

"C'est toujours à l'aide de mots que l'homme pense.

Et c'est dans la rencontre de ces mots avec son corps que quelque chose se dessine"

(Jacques Lacan) 

Diplômes

  • Bachelier en logopédie

  • Master en Études de la Famille et de la Sexualité

Formations

  • Analyse didactique

  • Supervisions individuelles

  • Membre de l’Association de la Cause Freudienne 

  • Formation en nutrithérapie 

Expérience professionnelle

  • Consultations adultes au Planning Marolles (CPF) (1998-en cours)

  • Consultations adultes au CHU Saint-Pierre (2001-2015)

  • Consultations adultes en cabinet privé (2001-en cours)

 

 

Au sortir du Bachelier en Logopédie, il m’est apparu assez clairement qu’on ne peut penser le langage sans le corps. En effet, la résistance des troubles du langage à ce qu’on appelle une « rééducation » donne l’idée que quelque chose excède le trouble lui-même. 

 

Car, au delà du sens des mots, la langue produit un effet sur le corps, le construit, le traverse, le percute et y laisse des traces. À l’occasion, ces traces peuvent former un symptôme, autrement dit, un produit considérablement déformé de la satisfaction inconsciente d’un désir qui s’éprouve au plan conscient comme une anomalie, un malaise, une souffrance. 

 

Le Master en Études de la Famille et de la Sexualité mais surtout la formation continuée en Psychanalyse m’ont permis de penser cet impact de la langue sur le corps. Lacan en a d’ailleurs fait un concept, celui de parlêtre pour insister précisément sur la manière dont un sujet est imprégné par le langage. Cette notion introduit une autre conception de l’être humain que celle de la simple division soma-psyché et permet de lire différemment un symptôme d’allure bizarre, antibiologique.

 

Dès lors, cela permet d’ouvrir à une tout autre dimension de l’inconscient qui n’est plus seulement, communément, lecture d’une pensée déguisée mais aussi et surtout, reflet d’une certaine satisfaction, d’une certaine réalisation de la pulsion, condition substantielle de l’être parlant. Dans cet ordre d’idées, le symptôme, en cédant sous l’action des mots, nous met en présence d’une autre biologie (pulsion) que celle de l’animal (instinct), façonnée de langage et constituée comme un corpus d’histoire et d’identifications.

bottom of page